Départ de Kingman ce matin en direction du Grand Canyon, 3 heures de route durant lesquelles le paysage aura changé de très nombreuses fois, passant des grandes pleines aux montagnes rocheuses.

Nous empruntons la route 66 sur le tracé historique, là où elle n'a pas encore été remplacée par l'autoroute, autant dire que l'endroit est réservé aux touristes, aux nostalgiques et aux quelques habitants qui vivent encore là.

En chemin nous nous arrêtons à Seligman, charmante petit ville dans laquelle nous avons fait quelques photos et emplettes.

Le propriétaire de la boutique, après nous avoir prit pour des jumeaux, nous aura même offert quelques bonbons bien français « les bêtises de Cambrai », quel dépaysement !

Nous aurons même eu la grande chance de rencontrer les véritables acteurs du film Cars !

Nous voici enfin arrivés aux portes du Grand Canyon, ici tout est parfaitement prévu, après s'être acquitté du droit d'entrée la Ranger nous donne quelques plans, nous gratifie d'un « merci beaucoup » et nous indique le parking.

Petit passage par le Visitor Center pour choisir notre randonnée et c'est partie.

Ici, il y en a pour tout le monde, du « car de petits vieux » aux randonneurs expérimentés, de nombreuses randonnées proposent de découvrir le canyon en fonction de ses limites.

Petits chemins goudronnés ou falaises abruptes : nous optons pour la randonnée de Yavapai, trois heures de marche aller-retour le long du Canyon.

Ici les premiers mêtres sont sécurisés par des barrières mais après s'être habitués au dénivelé plus rien ne nous protège du vide.

Après avoir profité d'un paysage époustouflant nous nous installons sur un rocher pour profiter de l'instant, nous n'avons aucune idée de la distance qui nous sépare du fond du Canyon.

Conscient de l'endroit merveilleux dans lequel nous sommes, nous ne faisons pas attention à notre vertige.

Les vallées sont tellement immenses et colorées que l'ont croirait presque être devant une immense peinture tendue devant nous, le Grand Canyon tient ses promesses.

Et croyez nous ou pas, malgré ce paysage qui semble désertique, il à neigé il y a peu !

Cette nouvelle journée s'achèvera sur un coucher de soleil sur le Canyon en pensant déjà à l'étape de demain, Monument Valley.

Aller, nous partageons, cliquez sur la photo pour l'ouvrir en grand, installez vous confortablement et profitez de la vue :

On the road again !

C'est ici que démarre réellement notre Road Trip, sur la mythique route 66 qui nous mènera tout droit vers Las Vegas d'ici une semaine.

Jusque là nous aurons encore l'occasion de découvrir un bon millier de ces merveilles qui longent les routes des Etats-Unis.

Ce matin nous quittions donc Anaheim et les parcs d'attractions pour la route 66 et ses parcs... naturels.

Cette journée aura donc été une journée de transfert entre Los Angeles et le grand Canyon avec deux étapes : Calico Ghost Town et le célèbre Bagdad Café.

Calico Ghost Town est un village minier bâti en 1881 et qui comptait, quelques années plus tard 1200 habitants avant d'être complètement abandonné, en 1907, après la chute du prix du Borax.

Toute la ville de Calico, aujourd'hui quasiment disparue, à été reconstituée en 1950 a l'exception de quelques immeubles encore d'origine.

Très touristique, l'endroit permet de se faire une bonne idée de ce qu'était une ville du far West à la fin du 19ieme siècle.

Calico Ghost Town visité nous reprenons la route sous un soleil de plomb en direction du Bagdad Café, film éponyme des années 80.

Nous prenons quelques photos à l'extérieur, quelques vestiges sont entreposés ça et là, deux caravanes, un vieux motel désaffecté et le vieux château d'eau de l'affiche du film qui est démantelé un peu plus loin.

Pas de doute, nous sommes au bon endroit, l'ambiance du film est exactement celle du lieu.

Nous poussons la porte pour y manger un bout, l'addition n'y est, à priori, pas très élevée.

Là nous découvrons un café typique mais un peu particulier, tout les murs sont recouvert des photos, mots et souvenirs laissés par les visiteurs.

Nous nous installons dans un coin et commandons.

La patronne s'agite au téléphone puis un car de touriste français débarque.

La vielle dame se jette sur son juke box pour lancer la bande originale du film « A desert road from Vegas to nowhere, some place better than where you're been... »

Les touristes entrent, accueillis par les quelques mots en français que connaît la propriétaire, ils prennent quelques photos, quelques consommations, achètent une carte postale, un tshirt, la patronne est au petit soin, souriante.

Nous terminons notre hamburger, dans notre coin, très amusés par l'agitation du café.

Puis le calme revient avant l'arrivée d'un second puis d'un troisième bus.

Nous sommes impressionnés par le business qu'a réussi à monter cette vieille dame, surfant sur la vague du succès d'un film vieux de plus de vingt an.

Bagdad Café c'est l'histoire d'un vieux café abandonné dans lequel plus personne ne s’arrête, le long de la route 66. Abandonné jusqu'à l'arrivée d'une femme qui y monte un petit cabaret pour y attirer du monde.

La réalité n'est finalement pas si lointaine, un café abandonné le long de la route 66, aujourd'hui seul établissement ouvert à des km à la ronde.

Nous demandons alors au cuistot si c'est tout les jours comme ça et il nous répond, avec un petit haussement d'épaules « Tout les jours, de tout les ans ».

Emportés par l'ambiance du lieu nous ne résistons pas à l'envie de laisser un mot dans le livre d'or et de poser au côtés d'Andrea, cette bonne femme dynamique et souriante qu'est la patronne du Bagdad Café. Encore une belle rencontre.

Des étoiles plein les yeux nous reprenons la route en compagnie des gros camions américains et des nombreux convois de trains aussi longs que des autoroutes.

Un dernier arrêt de long de la route pour admirer le soleil se coucher sur ce qui annonce la présence proche du grand Canyon et nous arrivons enfin à Kingman pour y passer la nuit avant de reprendre la route, demain, vers le Grand Canyon.

Après deux jours (et demi) de Disneyland, changement de style avec aujourd'hui la visite de Knott's Berry Farm.

Un petit parc dont au final nous ne connaissions que le nom et dont nous nous étions franchement pas intéressés ! C'était donc un peu dans l'inconnu que nous avons pris la route (le parc n'est qu'à dix minutes de Disney) sous le soleil et la chaleur de Los Angeles (eh oui, samedi c'était la tempête avec de la neige à quelques miles d’où nous étions, et aujourd'hui c'est une chaleur étouffante... Allez comprendre ! Mais bon on va pas se plaindre, pourvu que ça dure jusqu'à la fin comme ça).

Bref, le parc est thématisé sur le western, un peu comme notre Fraispertuis City local (clin d'oeil à Freddo).

Bon autant dire, la comparaison s'arrête sur le thème du parc, tout le reste est différent... Alors que Fraispertuis est un petit parc familial, reposant et immersif ; Knott's est un gros parc plutôt commercial et visant davantage les ados en mal de sensations.

Dans le parc on trouve donc une ribambelle d'attractions les plus folles les unes que les autres (en bois, inversées...) avec de bonnes surprises (Silver Bullet...) et de moins bonnes (Ghostrider qui pourrait rentrer en concurrence avec notre Anaconda Lorrain... D'ailleurs Anthony ne s'en remet toujours pas à l'heure ou j'écris ces lignes ^^). Mention spéciale cependant à Xcelerator (une catapulte qui vous propulse de 0 à 82 mph en 2 secondes... Faites le calcul en km/h si vous voulez avoir des frissons) qui est très surprenant et très puissant.

Pour les nostalgiques, le parc possède aussi un clône de la « temporairement mais depuis 3 ans quand même» défunte Turbine de Walibi Belgium (qui lui fonctionne à plein régime).

Au delà des montagnes russes, le parc possède pas mal de références à son thème « Western » avec la reconstitution d'un village de l'époque avec de vrais bâtiments en provenance d'un ancien village western. Bâtiments visitables (école...). Il y'a aussi la possibilité de faire un tour dans un train datant de plus de 100 ans ou bien encore de se balader en véritable calèche à travers le parc.

Il est certain que ce parc ne rivalise pas avec un Disney. D'ailleurs il ne cherche pas à le faire et se conforme à son thème avec plus ou moins de succès.

Au final, c'est un chouette petit parc qui mérite le coup d’œil pour son thème sympa, ses attractions de qualité (pour la plupart) et l'ambiance sympathique qui y règne.

Anecdote du jour : Au retour, petit passage par la station service pour faire le plein, Anthony qui a été payer, s'est retrouvé face à un pompiste qui lui a posé pleins de questions sur la France (et Sarkozy d'ailleurs). Donc selon lui les français se baladent sur les champs Élysée 24/24 avec une bouteille de vin à la main en écoutant de l'accordéon (propos tenus par le pompiste, véridique!). Manquait plus que la baguette sous le bras et le béret sur la tête ^^

Demain direction la route 66 en passant par Calico (ville fantôme) et Bagdad Café (celui du film). En effet, nous quittons l'agitation de la ville, les sensations des parcs d'attractions, la folie de l'être humain, direction : la grandeur des parcs naturels. Nous entamons ici la dernière partie de notre périple dans l'ouest américain.

PS : D'ailleurs, il n'est pas garanti que nous ayons le wifi dans tous les hôtels dans lesquels nous feront escale pour les 6 prochaines nuits, ne vous étonnez donc pas si un soir (enfin un matin en europe), le blog n'est pas mis à jour !

Voilà, notre séjour dans le Royaume Magique de Mickey s'achève déjà.

Heureux d'avoir pu découvrir le parc imaginé par Walt Disney et ouvert il y à 57 ans déjà, il n'a pas pris une ride, bien au contraire.

De très belles découvertes surtout en matière de spectacles, tous plus fantastiques les uns que les autres.

Après avoir découvert le show aquatique World Of Colors nous aurons eu l'occasion de profiter, à nouveau, du feu d'artifice tiré au dessus du château de la Belle au bois dormant, une bonne manière de finir ce court séjour dans le premier Disneyland, le seul qu'aura connu Walt Disney.

Passage obligé par les boutiques pour en sortir avec quelques sachets et retour à l’hôtel pour se reposer avant la journée de demain, le parc d'attractions Knott berry farm !

Réveil tardif ce matin après avoir passé notre soirée, jusque minuit, au Magic Kingdom de Disneyland.

Nous débutons notre journée par Disney California Adventure, le second parc du resort.

Nous profitons de quelques classiques comme Toys Story Mania et Soarin que nous avions déjà eu l'occasion de tester à Disney World mais nous découvrons surtout des attractions qui n'existent pas chez nous comme le dark ride sur la petite sirène, une pure merveille !

L'autre bonne surprise de la journée sera la montagne russe « California Screaming », really fun !

Après avoir bien profité du parc qui, il faut l'avouer est assez vide avant l'ouverture de Cars Land , sous basculons sur le Magic Kingdom pour profiter de la fin de journée.

Ici, même constat, un tas d'attractions inconnues en France ou à Orlando et toutes plus fantastiques les unes que les autres. Nous découvrons un tout autre parc !

Ici, pas de doute les caisses sont pleines ! De très belles attractions et un parc qui, malgré ses 57 ans semble avoir ouvert ses portes hier.

La traditionnelle photo devant le château et nous organisons notre planning pour la soirée, trois show de prévus avec dix à quinze minutes intervalle entre chaque.

Remember, Dreams come true : totalement différent du Wishes d'Orlando, retrace l'histoire des blockbusters du park : la Main Street, Hauntes Mansion, Big Tunder Mountain, autant de feux d'artifices que d'atractions, un vrai régal pour les yeux et les oreilles.

The Magic, The Memories and You : un son et lumière entièrement composé de projections sur la façade d'It's a small World. Ici des photos prises parmi les visiteurs sont incrustées dans des animations projetée, magic !

Fantasmic : Dans l'ensemble assez similaire à la version d'Orlando mais avec quelques ajouts comme le passage de l'énorme galion de pirate qui traverse le lac alors que Peter Pan saute de mat en mat dans un combat contre Capitaine Crochet

Plus qu'ailleurs, ici, Disneyland à les moyens.

Nos seules déception sont que les cast members sont, pour la plupart assez antipathiques et qu'il n'y a que très peu de marchandising Stitch, la famille ne pourra malheureusement pas s'agrandir cette fois :'(